ANI - Le ministère de la Santé publique a publié un calendrier des nouvelles tarifications pour les patients du ministère de la Santé, indiquant que la couverture santé s'approche de ce qu'elle était avant la crise.

C'est ce qu'a confirmé le ministre de la Santé publique du gouvernement sortant, Firass Abiad, lors d'une conférence de presse où il a expliqué les détails des importantes augmentations approuvées dans le budget général pour la couverture santé des patients du ministère. Ces augmentations entreront en vigueur le 1er avril prochain, considérant cela comme une réalisation qualitative et importante pour aider les gens.

Le ministre Abiad a souligné les efforts considérables déployés pour approuver le dernier budget du ministère de la Santé et augmenter sa capacité de couverture santé. Il a déclaré : "La crise sévère que le Liban a traversée a entraîné une réduction de 90 % des financements alloués au ministère de la Santé publique, ce qui a entraîné une diminution de sa capacité à fournir des services de santé, passant de 10 à 20 % de couverture. Cependant, avec le nouveau budget, la couverture santé a considérablement augmenté et se rapproche à un pourcentage élevé, oscillant entre 80 et 100 % de la couverture pré-crise, incluant les honoraires des médecins".

Il a précisé que "la part de responsabilité financière du citoyen a été réduite à 20 % de la facture des hôpitaux publics et à 35 % de la facture des hôpitaux privés, sachant que la couverture des séances de dialyse reste complète à 100 %".

Il a ajouté : "Le ministère de la Santé travaille sur deux projets visant à couvrir la part de responsabilité de 20 % que les patients des catégories les plus vulnérables ne peuvent pas payer dans les hôpitaux publics. Il s'agit d'un projet avec l'UNICEF concernant les enfants handicapés et les accouchements, ainsi qu'un projet avec l'Organisation mondiale de la santé pour couvrir les patients atteints de maladies menaçant la vie et les organes".

Le ministre Abiad a souligné que malgré les augmentations, le financement actuel du ministère de la Santé publique représente 50 % du financement précédent la crise, ce qui a poussé le ministère à établir des priorités pour les maladies essentielles présentant un risque pour le patient, telles que le cancer, la dialyse rénale, les maladies cardiaques, la maternité, les maladies mentales et psychiatriques. Il s'attend à une augmentation de la gamme des services dans les semaines et les mois à venir en fonction des études en cours.

Il a annoncé qu'une étude est en cours pour couvrir les fournitures médicales en utilisant un mécanisme de suivi similaire au suivi des médicaments, afin de mettre fin au chaos dans la fixation des prix et de prévenir la fraude et la manipulation de la qualité des fournitures utilisées.

Le ministre Abiad a souligné "la nécessité pour les citoyens de comprendre leurs responsabilités" et a annoncé la création d'une nouvelle unité d'inspection relevant directement du ministre de la Santé pour veiller à ce qu'aucune irrégularité ne se produise dans la collecte de fonds indus.

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