ANI - Face au changement imminent à la tête de la Banque Centrale, le Rassemblement des Dirigeants et Chefs d’Entreprises Libanais (RDCL) plaide pour une réorientation dans la gouvernance, la transparence et les politiques monétaires de la banque centrale. Ce revirement est crucial afin de pousser les autorités à mettre en œuvre les réformes tant attendues pour contrer la crise économique, financière et sociale.

La mission des vice-gouverneurs, qui doivent être totalement indépendants des ingérences politiques conformément au code de la monnaie et du crédit, devrait se concentrer sur les objectifs suivants :

Premièrement, arrêter immédiatement le financement de tout déficit public à travers l'impression de livres libanaises, qui ne fait qu'accentuer l'inflation face à une balance des paiements déficitaire. Ils devront également protéger ce qui reste des réserves en devises étrangères, afin de minimiser l'impact sur les dépôts bancaires restants. Cette politique contraindra les autorités à accepter la restructuration de la taille du secteur public, à promulguer un budget équilibré, à établir des partenariats public-privé, à restructurer les entreprises et institutions étatiques, ainsi qu’à finaliser un programme avec le FMI, la restructuration bancaire, et la dette publique. 

Deuxièmement, mettre en œuvre les réformes structurelles, de bonne gouvernance et de transparence tant attendues.

Troisièmement, étendre l'autorité de la loi aux institutions financières non agréées.

Quatrièmement et dernièrement, unifier les taux de change en adoptant une plateforme d'échange transparente pour éliminer les profits d'arbitrage.

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