ANI - Le Premier ministre Najib Mikati a présidé la cérémonie de lancement des activités "Tripoli : l'histoire et le renouveau", cet après-midi, à l'Université arabe de Beyrouth - succursale de Tripoli, organisée par l'Université arabe de Beyrouth et l'association "Al-Azem ».
Mikati a prononcé un discours dans lequel il a déclaré : "C'est avec une grande fierté qui nous nous rencontrons aujourd'hui pour le lancement des activités de "Tripoli : l'histoire et le renouveau", en collaboration entre l'Université arabe de Beyrouth, pionnière dans l'enseignement, la culture et la présence distinctive à travers le Liban, en particulier à Tripoli, aux côtés de l'association sociale "Al-Azem et Al-Saada" qui porte depuis des années les préoccupations, les soucis, et les aspirations de Tripoli."
Il a ajouté : "Notre rencontre d'aujourd'hui porte le titre "L'histoire et le renouveau" à Tripoli, qui depuis des millénaires a vu passer sur son sol des États et des époques et des civilisations, accumulant une histoire ancienne, médiévale et moderne, connaissant des hauts et des bas entre occupation et libération, pauvreté et prospérité, conflits et stabilité, développement et stagnation, jusqu'à devenir aujourd'hui la capitale de la culture arabe, étant à l'origine la capitale de l'arabité et la capitale de la modération."
Et de poursuivre : "Dans toutes ces circonstances, Tripoli, El-Fayha’, a toujours été et reste la ville de la science, de la tolérance et de la vie commune, et a réalisé au fil des siècles le sens de son existence originelle, en tant qu'espace de rencontre, de compréhension et de solidarité pour servir l'être humain et la patrie. Les habitants de Tripoli, avec la foi généreuse et le patriotisme sincère qui les animent, sont déterminés à renouveler constamment leur histoire et à toujours se tourner vers un avenir radieux, même s'ils vivent dans les conditions les plus difficiles ».
«Bien que la ville connaisse depuis des décennies diverses difficultés, sa position distinctive et les ressources qu'elle recèle sont suffisantes pour renouveler son histoire et la pousser à regagner son rôle national, économique et humanitaire, non seulement au niveau du Liban, mais aussi au niveau mondial. Cela nécessite bien sûr la combinaison entre l'intérêt de l'État central et l'activité de la société locale, y compris toutes les organisations de la société civile », a conclu le Premier ministre.
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