ANI- Dans un communiqué publié mardi, le département de l’Information au sein du parti des Forces libanaises, a souligné que « l’enquête sur l’assassinat du martyr Pascal Sleiman doit être claire, transparente, publique, franche et précise dans ses faits et ses bien-fondés, et jusqu’à ce que les résultats de cette enquête soient publiés, nous considérons que Pascal Sleiman a fait l’objet d’un assassinat politique. »

Dans tous les cas, ceux sont les facteurs fondamentaux qui ont conduit à cet assassinat, quel qu’en soit le contexte qui doivent être soulignés, ciblés et mis en évidence.

Le premier facteur est la présence du Hezbollah dans sa forme actuelle, sous prétexte d’une soi-disant résistance. Sa présence illégale a conduit à la neutralisation du rôle de l’État, laissant la scène aux bandes armées et à l’anarchie. Le problème principal réside donc dans l’îlot du Hezbollah qui génère le chaos. A moins que la situation de cet îlot ne soit abordée, il est vain de chercher à contrôler l’anarchie. Ces gangs existent, mais ils se nourrissent du facteur de l’absentéisme de l’État, lit-on dans le communiqué.

Le deuxième élément réside dans les frontières poreuses que le Hezbollah a transformée en une ligne stratégique entre Téhéran et Beyrouth sous le nom de l’unité des fronts, abolissant en fait les frontières. A moins que les points de passage illégaux ne soient fermés et que les points de passage légaux ne soient contrôlés, ces frontières resteront un point de passage pour la criminalité politique, la contrebande de drogue et de toutes sortes de contrebande, relève le communiqué.