ANI - Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a déclaré qu'il ne voit pas d'inconvénient à l'élection du chef de l'armée, le général Joseph Aoun, à la présidence de la République si cela résout le problème.

 Dans une interview au journal Al Rai, M. Geagea a souligné qu'aucun président ne peut être élu malgré la majorité des chrétiens.

 Interrogé sur le rejet par son parti de l'invitation au dialogue du président du Parlement Nabih Berri, il a déclaré: "Nous sommes toujours favorables à tout dialogue afin d'obtenir des résultats, mais nous sommes contre l'utilisation du dialogue à d'autres fins."

"Nous avons refusé cette table de dialogue parce que son objectif était de détourner l'attention des sessions de l'élection présidentielle et de l'obstruction du Hezbollah et de ses alliés à ces sessions", a-t-il expliqué.

Sur une note différente, M. Geagea a déclaré qu'il ne fond pas de grands espoirs sur la réunion imminente de Paris sur le Liban.

Il a ajouté que les tensions régionales et internationales renforceront très probablement l'adhésion du Hezbollah à son candidat à la présidence et pousseront le parti à entraver davantage la conjoncture présidentielle.

Commentant les derniers développements concernant la relation entre le Hezbollah et le Courant patriotique libre, il a estimé que « quoi qu'il arrive, le Hezbollah et (le député Gebran) Bassil ne peuvent pas se séparer ».

Concernant l'affaire de l'explosion du port de Beyrouth, M. Geagea a souligné son soutien à l'enquêteur judiciaire Tarek Bitar, renouvelant les appels à une commission d'enquête internationale.

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