ANI – Un entretien à huis-clos a été tenu entre les présidents des pays, des gouvernements et les chefs des délégations des pays membres de l’Organisation mondiale de Francophonie, à Djerba en Tunisie, sous le thème « Francophonie de demain ».
Le chef de la délégation libanaise, le ministre de l’Information, Ziad Makary, a prononcé un discours durant la réunion.
« Depuis la création de la première organisation intergouvernementale des pays francophones, à la création de laquelle a contribué le président Charles Helou de manière significative, passant par la signature du Pacte linguistique à Montreux en 2010, arrivant à l'ouverture du siège de l'Organisation internationale de la Francophonie à Beyrouth récemment, le Liban a montré dans toutes ces étapes son attachement à la Francophonie qui porte de nombreuses valeurs », a-t-il dit.
M.Makary a ajouté que les crises politiques et économiques successives qui secouent le Liban, menacent son entité et son identité culturelle, ce qui constitue un danger imminent qui pourrait être décisif, en cas de la non-prise de mesures à cet égard.
Il a expliqué que la crise des déplacés syriens vient s’ajouter aux crises précitées, ce qui exacerbe les souffrances du Liban qui traverse une grave crise socio-économique depuis 3 années.
Le ministre Makary a appelé la communauté internationale à empêcher l’effondrement du Liban, en sauvant son legs culturel et en soutenant les médias, le secteur de l’Éducation et les industries culturelles créatives, dans la mesure où ce pays sera aidé pour rétablir la confiance du citoyen en son État.
Et de poursuivre que l’ouverture du centre l’Organisation des pays francophones à Beyrouth a illustré une lueur d’espoir dans l’obscurité qui sévit au Liban, qui constitue un modèle sur le pluralisme culturel.
Le ministre de l’Information a rappelé le total engagement du Liban à placer le bureau de Beyrouth à la disposition des Francophones du Moyen Orient, saluant la décision de nommer le diplomate arménien Leon Amirijinian comme responsable de ce bureau.
Il a expliqué que cette nomination est symbolique et confirme l’importance de la présence arménienne au Liban, cette communauté étant attachée à la Francophonie.
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