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L'épilepsie n'a rien à voir avec la folie, son remède: des médicaments et une intervention chirurgicale

Enquête: Rima Youssef


Traduite de l'arabe par: Nayla Assaf

 

ANI - L'épilepsie est un syndrome caractérisé par la répétition à moyen ou long terme de crises convulsives. Cette maladie est l'un des plus anciens troubles neurologiques qu'ait connu l'humanité. Elle n'a rien à voir avec la folie ou le retard mental. Toutefois, l'épileptique peut avoir des accès de dépression ou d'anxiété à la suite de ses craintes provoquées par cette maladie, notamment s'il ne répond pas convenablement au traitement qui lui est administré.
 


Le déséquilibre résultant du fonctionnement électrique du cerveau est formé par le foyer épileptogène affecté. Cela constitue un premier signe et se généralise sur l'ensemble de l'activité électrique du cerveau. Le symptôme essentiel de l'épilepsie est la perte de conscience ainsi que diverses tensions selon les cas. Le deuxième cas est constaté chez les enfants. Le malade perd sa conscience pour un petit laps de temps et la reprend rapidement.


Les manifestations cliniques de l'émergence de l'épilepsie sont: le manque de sommeil - la fatigue - élévation de la température corporelle - l'alcool - la maladie - les troubles.
 


A l'invitation de l'Association libanaise de lutte contre la maladie de l'épilepsie, la 4ème conférence libano-koweitienne pour la lutte contre l'épilepsie a eu lieu à l'hôtel Metropolitan - Sin el-Fil, en présence du premier organisateur de la conférence et du président du département de la maladie de l'épilepsie à l'hôpital koweitien, Ibn Sina, le médecin libanais, Maher al-Arabi et d'un grand nombre de médecins des deux pays.


L'ANI a rencontré le docteur Arabi avant son départ au Koweït. Il a indiqué que "l'organisation de la conférence est une idée pour la formation du département d'épilepsie dans le plus grand hôpital au Koweït".
 


"La première conférence a été tenue au Koweït en février 2013 et a remporté un grand succès. Les autres ont eu lieu à tour de rôle au Liban et au Koweït. La 5ème a été tenue au Koweït en avril 2015. Il a consisté dans l'échange d'expertises entre les deux pays et des solutions pour certaines crises épileptiques. Nous avons réussi à élaborer un protocole sur "le status epilepticus" dont la durée est de plus de 5 minutes", a-t-il expliqué.


Et d'ajouter: "Nous essayons d'organiser un congrès avec la participation de neurologues et de médecins spécialistes. Le protocole déjà mentionné vise à améliorer la qualité du traitement des malades", mettant l'accent sur "le coût assez élevé du traitement. Les médicaments au Koweït sont assurés par le ministère koweitien de la Santé".
 


Questionné sur la proportion de personnes souffrant d'épilepsie, il a expliqué qu'elle est convergente dans le monde, à savoir, 1% de la population, révélant que "cette maladie est l'une des plus répandue".


Quant à la médecine au Koweït, il a souligné qu'elle est très développée.

 

"Les malades étaient obligés de quitter le Koweït pour obtenir les traitements nécessaires. Nous avons réglé cette affaire et nous avons opéré. Des cas d'épilepsie peuvent être guéris", a-t-il noté.
 


Il a indiqué que "les interventions chirurgicales sont d'une grande importance. Le traitement s'est amélioré depuis deux ans avec le médecin Ahmad Fawaz au sein de notre équipe".


Le président de l'Association libanaise pour la lutte contre la maladie de l'épilepsie, Wassim Nasreddine a affirmé que "le pédiatre est le premier à découvrir et diagnostiquer l'épilepsie. Il transfère le malade au neurologue. Les causes de la maladie ne sont pas génétiques".
 


"Nous souhaitons que la CNSS couvre les frais de l'intervention chirurgicale, laquelle est capable de guérir une grande proportion de malades", a-t-il conclu.

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