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Dépotoir de Naamé, réunion dans la résidence de Salam pour remédier à ce problème

Enquête: Wissam Abdallah


Traduite par: Nayla Assaf

ANI - Le citoyen libanais ploie sous le poids des crises politiques et sécuritaires qui le menacent en permanence. Il devient important de prendre la décision de préserver sa santé et son environnement sans oublier la négligence des responsables à ce niveau. Le sit-in des habitants de Naamé est observé avec le soutien des associations concernées dans le but de fermer le dépotoir de la région qui se répercute sur leur vie. L'ANI a contacté, dans cette perspective, les responsables concernés qui ont exprimé le désir de trouver une solution immédiate à ce problème.

Le ministre sortant de l'Intérieur et des Municipalités, Marwan Charbel, a révélé à l'ANI qu'une réunion devrait se tenir ce dimanche à 18h avec le comité des habitants de Naamé dans la résidence du Premier ministre désigné Tammam Salam pour prendre les mesures convenables.

Le président du Conseil de Développement et de Construction, Nabil el-Jisr a mis l'accent sur "deux types de déchets: les déchets dangereux qui sont transportés au dépotoir de Bssalim alors que les déchets ménagers s'entassent dans le dépotoir de Naamé.

Concernant la possibilité de trouver des solutions appropriées à ce problème, il a assuré que "les commissions parlementaires débattent toujours de ce dossier. Deux solutions, l'une à long terme et l'autre à court terme, sont envisagées".

"La commission ministérielle a été formée dans le but de trouver une issue au dépotoir de Naamé et elle a soumis au Conseil des ministres un projet intitulé "l'énergie à perdre" qui consiste dans la construction d'usines pour l'incinération des déchets dans la production de l'énergie électrique près des centrales électriques. Mais les discussions en ce sens ont été suspendues en raison de la non-tenue du Conseil des ministres. La solution idéale serait de payer les sommes aux municipalités environnantes qui manquent de ressources financières. Les contacts sont en cours avec les responsables afin de trouver les solutions propices. La crise prendra fin prochainement", a-t-il rassuré.

La compagnie "Sukleen" a insisté, à son tour, sur le rôle de "l'Etat et des responsables", affirmant qu'elle se contentait d'exécuter les ordres qui lui sont donnés.

"Les opérations de balayage se poursuivent mais la crise des dépotoirs et des conteneurs est toujours d'actualité. Nous attendons l'Etat mais nous sommes prêts à nettoyer les régions en quelques heures. La compagnie n'est pas habilitée à prendre une décision", a-t-elle ajouté.

Le président du Mouvement écologique libanais, Paul Abi Rached, présent avec les manifestants à Naamé, a indiqué que "des contacts sont entrepris avec les responsables, le Premier ministre désigné Tammam Salam, les municipalités, les associations écologiques et la société civile dans le but de remédier à cet état des choses".

"Une feuille de route a été esquissée. La solution est facilement envisageable mais nous attendons que les responsables se penchent sur les doléances des associations écologiques", a-t-il expliqué, clarifiant que "les solutions se basent sur la décentralisation. Une carrière fermée pour traiter les déchets organiques et les composter devrait être exploitée dans chaque caza ou centre. Chaque municipalité devrait assumer la responsabilité d'aménager un espace au sein de laquelle les déchets organiques seront triés, à savoir les matières plastiques, l'aluminium, le carton et le verre. Ces derniers seront revendus et le marché en profitera", a-t-il confirmé.

Le chef de la municipalité de Beyrouth, Bilal Hamad, a estimé, dans un entretien accordé à l'ANI, qu'il "n'a dorénavant aucune autorité sur le dossier des déchets. Le gouvernement a chargé le Conseil de Développement et de Construction de s'en occuper. Ce dernier a, à son tour, demandé à la compagnie Sukleen de collecter et de traiter les déchets".

"Les citoyens sont appelés à être conscients que la responsabilité du dossier des déchets n'impute pas aux municipalités. Le dépotoir de Naamé a dépassé leur capacité", a-t-il relevé.

M. Hamad a exhorté le gouvernement à persuader les citoyens d'utiliser de nouveau le dépotoir comme solution temporaire en attendant que le gouvernement d'expédition des affaires courantes ou le prochain Cabinet résolvent radicalement ce problème".

"Les municipalités n'ont pas de plan d'urgence. Le gouvernement doit s'activer rapidement dans ce cadre et discuter du prochain plan qui devrait concorder avec les normes écologiques saines", a-t-il conclu.

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