ANI - Le ministre de la Justice, Adel Nassar, a réaffirmé l’interdiction de toute atteinte aux biens publics et à la liberté de circulation, condamnant également les attaques contre la FINUL. Il a assuré que des mesures préventives et des poursuites seront engagées pour éviter la répétition de tels incidents.
De son côté, le ministre des Travaux publics, Fayez Rassamni, a souligné, dans le même contexte, que la sécurité de l’aéroport et des passagers est une ligne rouge, justifiant les mesures prises pour les protéger.
Concernant les Libanais bloqués en Iran, il a précisé que des efforts sont en cours depuis 48 heures pour organiser leur rapatriement. Middle East Airlines a mobilisé trois avions, mais les autorités iraniennes n’ont pas encore accordé les autorisations nécessaires. Il a ajouté que le Liban est prêt à couvrir les frais de retour, y compris via des pays voisins, et que l’ambassadeur du Liban à Téhéran suit activement le dossier.
Le ministre des Affaires étrangères a, quant à lui, demandé une réunion avec l’ambassadeur d’Iran au Liban pour trouver rapidement une solution diplomatique. Rassamni a par ailleurs souligné que la sécurité de l’aéroport de Beyrouth est impactée par des enjeux liés aux sanctions européennes, nécessitant des décisions strictes pour protéger les infrastructures et les passagers.
Interrogé sur l’aéroport de Qleiat, il a indiqué que ce dossier sera l’un des premiers à être étudié, avec une réflexion plus large sur le développement de l’aéroport de Beyrouth.
Face aux récentes déclarations d’Avichay Adraee, il a insisté sur le fait que les priorités restent la sécurité et la gestion des sanctions qui affectent l’aviation libanaise.
Enfin, en réponse aux craintes liées à un nouvel appel du Hezbollah à manifester, il a précisé que les ministres de la Défense et de l’Intérieur suivent de près la situation, réaffirmant que les troubles de la veille ne doivent pas se reproduire.
Les deux ministres se sont exprimés à l’issue de la réunion de consultations à laquelle a convoqué samedi le Premier ministre Nawaf Salam suite aux incidents sécuritaires qui ont eu lieu vendredi.
