ANI – Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Rahi, a présidé la messe dominicale à Bkerké.

Il a commenté dans son homélie le récentes élections, remerciant Dieu parce que les Libanais ont élu un nouveau parlement qui représente les orientations politiques sur la scène locale et de la diaspora.

Il a estimé que ces élections ont créé un nouveau climat national, donnant l’espoir aux citoyens d’attendre un changement positif qui encourage la communauté internationale et arabe à aider le Liban.

« Mais ce qui nous a attirés et notre douleur, c'est qu'au lendemain de l'annonce des résultats des élections, des troubles sécuritaires éclatent, et la crise du carburant revient, le pain est rare, les médicaments sont perdus, les prix augmentent, et le prix de la Livre est manipulé ? L'inverse n'était-il pas censé se produire, pour que ce qui manquait soit assuré et que ce qui était cher soit bon marché ? Cette évolution suspecte confirme une fois de plus qu'il y a ceux qui veulent perturber la réalité du changement parlementaire et le mouvement pour le changement politique, renversant les résultats des élections. Nous appelons tous les responsables et dirigeants à assumer leurs responsabilités et appelons le peuple à y faire face ?, a-t-il dit.

Condamnant l’arrestation de Tony Khoury, il a appelé les autorités judiciaires à lever l’injustice et à respecter les règles, souhaitant plutôt que le pouvoir judiciaire assume des obligations à l’égard de l’explosion du port et de ceux qui ont provoqué la ruine de l’Etat et l’obscurité dans laquelle plonge le pays.

« La valeur des forces gagnantes de la majorité n'est pas dans le nombre de leurs représentants, mais plutôt leur capacité à former des blocs parlementaires homogènes, unis et multiconfessionnels autour des principes de souveraineté, de l’indépendance, de neutralité et de la décentralisation. A condition que ces principes nationaux deviennent des points de convergence sur lesquels tous les parlementaires s'accordent, car ce sont des constantes libanaises historiques, les fondements de l'identité libanaise, et le point de départ de tout changement progressif qui inclut les différents secteurs de notre vie nationale, sociale et économique », a conclu le prélat.

   =============D.CH.