ANI – Le président de la République, Michel Aoun, a suivi le processus de vote des Libanais inscrits aux élections législatives de 2022 dans les pays arabes et en Iran, et il est resté en contact avec le ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib qui se trouve dans la salle des opérations aménagée par le ministère à cet effet.

Le président Aoun a souligné la nécessité de sécuriser les installations nécessaires pour les électeurs expatriés, notant les efforts qui ont été déployés pour mener à bien le processus électoral en coordination entre les ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur.

L’échéance électorale a fait l'objet d'un entretien entre le président Aoun et le ministre de la Défense nationale, Maurice Sleem, qui l’a informé de la situation générale dans le pays et des mesures de sécurité prises pour assurer le climat propice à la tenue du scrutin dans des conditions stables et sûres. Les discussions ont également porté sur la situation des institutions affiliées au ministère de la Défense, les besoins des militaires et les fonds alloués pour sécuriser leurs besoins financiers.

Le dossier des élections législatives a également été l'un des sujets que le président Aoun a abordé avec la coordonnatrice spéciale des Nations unies au Liban, Joanna Wonectka, et il l'a informée que « le processus électoral a commencé aujourd'hui dans un certain nombre d'ambassades libanaises dans les pays arabes et en Iran et il aura lieu dimanche 8 mars en Europe, dans les deux Amériques, en Afrique et aux Émirats arabes unis, après avoir finalisé toutes les dispositions nécessaires pour assurer des élections justes et transparentes.

Il a affirmé que « les forces de sécurité ont pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la tenue des élections du 15 mai dans un climat sûr et stable et pour empêcher les candidats de dépasser les plafonds des dépenses spécifiés, ce qui constitue une violation des lois et règlements en vigueur, selon ce qu'a indiqué la Commission de supervision des élections qui, conformément à la loi, contrôle le processus électoral sous divers aspects ».

Le président Aoun a abordé le thème de la conférence qui se tiendra à Bruxelles les 9 et 10 mai pour discuter de l'avenir des déplacés syriens dans les pays voisins de la Syrie, et a déclaré : « La position du Liban est claire quant à la nécessité du retour des déplacés syriens vers leur pays après la stabilité sécuritaire que connaissent la quasi-totalité des régions syriennes, rappelant que le Liban n'est plus en mesure de supporter le fardeau du déplacement syrien en raison des répercussions sur les conditions économiques, sociales, sanitaires, éducatives et sécuritaires.

Le président Aoun a affirmé que "le Liban a rempli son devoir envers les déplacés depuis 2011, mais il ne peut plus continuer et il est impératif que les déplacés retournent dans leur pays et la fourniture d'une assistance internationale pour eux dans leur pays au lieu de la leur distribuer dans Liban, car l'une des raisons de la présence des déplacés sur le territoire libanais est de recevoir une aide internationale, notant qu’un grand nombre d'entre eux se rend périodiquement en Syrie et reviennent à la fin du mois pour obtenir une aide internationale.

 Wronecka transmis au président Aoun ses condoléances pour les victimes du naufrage au large de Tripoli il y a deux semaines, soulignant que les forces internationales « mettent leurs capacités techniques à la disposition de l'armée libanaise pour aider dans la recherche des disparus."

Elle s'est dit satisfaite "du démarrage du processus électoral à l'étranger, qui se terminera chez nous sans aucun obstacle, sachant que les Nations unies ont contribué à la sécurisation des besoins logistiques requis pour les élections législatives".

===========N.A.